L’ordre existe depuis que le dôme existe. Il est le pilier principal de celui-ci, l’entité qui veille à son bon fonctionnement. Les croyants considèrent le dôme comme une entité transcendante, présente en chacun de nous, une entité protectrice. Assimilé à une divinité, l’Animus est l’objet d’un culte très largement suivit dans le dôme. Certaines personnes consacrent leur vie à l’Ordre et sont nommées les Animus Vox,  la voix de l’esprit. Il n’y a aucune considération d’ethnie ou d’origine dans l’Ordre mais n’entre pas au service de l’Animus qui veut. Dès leurs plus jeunes âges les enfants sont appelés à passer des tests afin de déterminer les élus du dôme. Les tests consistent en des examens médicaux, cognitifs et intellectuels qui se dérouleront tout au long de la scolarité des enfants (assuré par l’Animus Vox). C’est le grand inquisiteur de l’ordre et son conseil qui détermine les novices lors d’un collège annuel, selon des critères connus uniquement d’eux même. Il est impossible pour une famille de refuser que son enfant rejoigne l’ordre. Il est cependant rare que des protestations émergent, être élu par l’Animus est un l’honneur suprême et une nomination est l’assurance d’une vie meilleure. Cependant, en compensation, la famille des élus est autorisé à demander le renouvellement de son permis de procréer avec l’appuie du conseil de l’Animus Vox. Les heureux élus obtiennent alors le statut de novice. L’âge peut varier, mais les plus jeunes novices sont appelés vers leurs 15 ans, au plus tard l’année de leur vingt et unième anniversaire dans les cas exceptionnels. Ils passent ensuite l’année suivante dans le clos de l’ordre, isolé du reste du dôme, nul ne sait vraiment ce qui s’y passe et les membres de l'ordre sont régit par le secret mais c’est au terme cette année que les novices décident à quelle branche de l’Animus Vox ils souhaitent se consacrer ou renoncer à cette vocation. Les cas d’abandon sont si rares qu’aucun n’a été répertorié de mémoire d’homme. Les novices ont le choix entre plusieurs rangs :
Ils sont le cerveau de l’Animus Vox, sa tête pensante. Ce sont les gardiens de la connaissance. Ils s’occupent de l’enseignement dans le dôme, c’est eux qui ont la charge de repérer les potentiels élus. Ils sont en possession de tout le savoir que l’humanité a pu conserver qu’ils gardent jalousement dans la bibliothèque de l’Animus Vox à laquelle seule une poignée de privilégié à accès. Ils font bien souvent autorité sur les questions concernant l’ancien monde et personne n’oserait contester la vérité de leurs propos.

Ils sont la voix de l’Ordre, les intermédiaires entre la foi et le peuple.  Ils rependent la croyance de l’Animus qui s’exprime au travers d’eux. Ils président la bénédiction quotidienne ainsi que toutes les cérémonies et célébrations de l’Ordre. Ils sont porteurs de la parole sacré et sont les diffuseurs de la vérité de l’Animus. Ils sont appelés à célébrer les mariages et à organiser les rites funéraires.

Ils sont le cœur de l’Animus Vox, la conscience de l’Ordre.  « Tu aimera ton prochain comme toi-même », c’est l’une des seules doctrines que l’Animus Vox ait conservé d’une ancienne religion monothéiste que peu de gens pratique encore. Les disciples de la doctrine Mercy se doivent de faire preuve de charité. Ils consacrent leur vie à l’aide des plus démunis. Ils gèrent les orphelinats mais également les hospices. Ils nourrissent les pauvres lors de la bénédiction quotidienne et recueillent les âmes en perdition. C’est la doctrine la plus sollicitée et celle qui crée le plus de vocation chez les novices.

Il s’agit du bras armé de l’ordre, la garde religieuse. Il faut une grande résistance physique et une foi sans faille pour s’engager dans cette voix. Il arrive que leur mission recoupe celle de la milice populaire mais leur croyance indéfectible en l’Animus est guide dans leur combat. Les crusaders sont entraînes aux arts de la guerre et n’hésitent pas à user la force pour châtier les impies. Ils ont autorité pour mener des interrogatoires mais également de présenter devant la justice du dôme les accusés. Le conseiller de la doctrine des crusaders est toujours présent lors des procès.



Grand Inquisiteur (PNJ)
Conseil de Cardinaux (PNJ)
Dictas (Vacant unique pour l'instant)
Ces trois rangs forment le Clergy : les plus hauts placés de l'Ordre du dôme et aussi puissants que le gouvernement, ils sont très respectés et admirés par tous les habitants du dôme, même des High Ground. Leur parole peut faire foi de loi et ils détiennent tout pouvoir sur l'Ordre.

Animus Magister (Elder)
Évêques (Preacher, Elder)
Prêtres (Preacher, Mercy)

Outre leur choix d’orientation au sein de l’ordre, les novices peuvent monter en hiérarchie (hormis les Mercy qui restent relativement stables). Ces grades n’ont pas vraiment d’incidence réelles sur le jeu, ils vous permettent surtout de situer l’importance de votre personnage dans le dôme et de construire votre background en fonction de votre choix et/ou ascension dans la hiérarchie. Il est à noter que les crusaders n’ont pas de structure hiérarchique spéciale. Tout comme pour la milice du gouvernement (High Ground), ses membres se classent selon une hiérarchie purement militaire, allant du simple soldat au général.

Grand Inquisiteur : C’est la personne la plus importante de l’ordre. Siégeant au conseil de celui-ci, il amende et/ou fait passer des décrets qui s’appliqueront au dôme. Il partage le pouvoir avec le Grand Chancelier qui lui est le pendant non religieux du gouvernement. Ce duo est la double facette du dôme. Et si l’on murmure que le Grand Chancelier serait en fait la marionnette de l’ordre, il reste toutefois le visage le plus public du dôme tandis que le Grand Inquisiteur est plutôt vu comme un guide spirituel.

Cardinaux : Le conseil est l’autorité suprême, c’est un cénacle composé de 5 membres dont un grand inquisiteur et les quatre conseillers aux doctrines. Les nouveaux conseillers doivent être cooptés lors du décès de l’un d’entre eux. Le grand inquisiteur est élu par le conseil d’Archevêques parmi les conseillers, en cas de décès du grand inquisiteur on procède donc à l’élection de celui-ci avant que son poste ne soit pourvut par l’un des cardinaux.

Un Dicta est une personne ayant reçu à un moment où à un autre le don de communiquer avec le dôme. Ils sont la voix directe de l’Animus, certains disent qu’ils ont le don de communiquer avec le dôme lui-même. Ce concept a été introduit par Yujiro Sugiwara, le grand maitre de cérémonie du dôme. Le dicta est soumit à des examens médicaux avancées, notamment à un encéphalogramme (luxe rarement permis dans le dôme) afin de corroborer leurs dires. Si la communication avec l’Animus est prouvée, les déclarations des Dictas font alors force de loi. Elles sont l’équivalent d’un miracle démontré et donne lieux à plusieurs semaines de célébrations. Le dicta est hautement placé dans l'ordre. Depuis plusieurs années déjà, la dicta de l'ordre est Rhea.

Les Animus Magister : sont les maitres des doctrines et de la connaissance. Leur nombre est variable mais les Animus Magister sont rares, ils sont désigné parmi les Eders, avec l’aide des Dictas. Ils sont considérés comme des érudits suprêmes parmi les plus érudits, de ce fait ils sont particulièrement respectés. Si ce rang s’atteint avec les années, il existe quelques rares cas plus jeunes, bien souvent surdoués.

Les évêques : Le rang d’évêque est le plus haut qu’un Preacher peut espérer atteindre. C’est aussi le tout premier palier qu’un Elder acquiert automatiquement. Les évêques sont tous assignés à des espaces définit de cultes dans le dôme. Ils sont les supérieurs des prêtres, régissent et contrôlent ceux-ci.

Les prêtres : sont la classe hiérarchique la plus basse de l’ordre mais aussi la plus répandue. Première étape pour les Preachers et rang fixe pour les Mercy, les prêtres sont avant tout en contact avec le peuple. Si leurs responsabilités varient, elles restent toutefois moindres et malgré le contrôle occasionnel de leurs performances par les évêques, ils restent encore relativement libres de leur personne, même au sein de l’ordre.


La liturgie de l'Animus Vox est relativement éloignée de ce que fut l'orthodoxie russe avant la guerre dans sa forme. Cependant, le culte voué au dôme est austère : on ne sert sert pas d'icônes mais on vénère le géant de métal lui-même, ce qui explique la régularité et l'épuration des bâtiments des églises qui ressemblent plus à des hangars. Les prêtres vivent plus ou moins dans le soucis d'une vie simple. L'abondance est tabou, concept perdu depuis longtemps avec les pénuries fréquentes. De ce fait la liturgie de l'Animus Vox respecte un soucis de simplicité : on chante des hymnes, on s'agenouille au sol et on baisse la tête contre le sol pour effectuer ses prières. Les influences confucéennes (importance de la vertu et de la morale établie) et shinto (besoin de purifier l'impur par des ablutions et des rituels) ont aussi modelé le culte. Le rite du mariage est toujours présent, on se contente bien souvent de bénir les époux en enroulant fermement un fil de fer autour de leur poignets. Le nœud doit être serré jusqu'au sang et si les deux époux supportent la douleur alors ils survivront à la dureté de la vie qui les attend et le mariage est bénit. L'Animus Vox n'accepte aucun autre culte et est très virulent à convertir les nouveaux venus au sein du dôme en effectuant des baptêmes lors desquelles on peint le visage des personnes en blanc (mélange de poudre de craie et d'eau) pour purifier l'identité qu'ils avaient avant et celle qu'ils accueillent maintenant. Si ses membres ne sont pas forcés au voeu de chasteté, l'Ordre prône cependant une sexualité pure et modérée, exclusive à une seule personne et condamne les comportements déviants, les originalités et le libertinage. L'adultère et l'homosexualité/bisexualité étant les deux tabous principaux car considérés comme amoraux. Les pansexuels sont moins montrés du doigt et reçoivent juste une étiquette de "désintéressés de la survie de l'espèce", le dôme considère en effet la sexualité uniquement par la fonction reproductive.

Les handicapés physiques ne sont pas mis à l'écart au sein du dôme car la partie Mercy de l'Ordre s'occupe de leurs donner la charité. On essaie cependant de ne pas perdre du temps et de l'énergie pour des cas désespérés. L'Animus Vox se veut miséricordieux. En revanche, le cas des handicaps mentaux est plus complexe : difficiles à cerner et guérir, même s'il existe des psychologues et psychiatres archaïques au sein du dôme ils font plus de mal que de bien la plupart du temps. N'oublions pas aussi que les handicapés mentaux sont aussi plus dur à cacher et contenir. Les handicaps d'une manière générale sont mal vu par la population crédule et ignare qui croit que cela s'attrape ou à peur de la différence et les maladies qui lui rappellent qu'elle peut mourir à chaque instant.

La mort dans le dôme est presque un tabou, bien qu'elle soit partout. Considérée comme extrêmement impure, elle est l'objet de rituels de purification. Lors d'un décès, si le sujet a été considéré comme vertueux par l'Animus Vox, on lui rendra des obsèques publiques et on l'immolera par soucis d'hygiène. Si au contraire le sujet a été jugé calamiteux, on se contentera de balancer son cadavre par le même conduit utilisé pour les exils et le traitement des ordures ménagères, celui qui mène à la surface.