Papers please Nom complet : Revmira Sokolov Âge : Vingt-six Statut : Célibataire Nationalité : Russe Groupe & Rang : High Ground disgraciée, Fellow Citizen d'adoption Métier : Ex-ingénieure mécanique tombée en disgrâce, saboteuse vengeresse et mécanicienne séditieuse LogiqueDévouéeIntelligenteIntègreIngénieuse SarcastiqueIdéalisteCaustiqueFrondeuseSolitaire

Depuis quand résidez-vous/n'êtes-vous plus au dôme ?
Creuset de ses aspirations et cénotaphe de son innocence, le dôme est à la fois son berceau et son linceul, son premier cri et son épitaphe... Elle ne saurait d'où vient l'impression s'enracinant dans son âme dessouchée qui lui hurle qu'elle ne verra jamais les sillons des forêts ou les ergs des déserts; mélèze engoncé dans la glaise qui l'a vu naître qui ne sortira du terreau hostile qu'en éclats ignés et en copeaux brisés. Pourtant elle subsiste, cette obsession qui creuse son ventre et qui desquame sa paix ; la vraie guerre réside à l'ombre des ruines de son anamnèse et c'est pour fossoyer son passé qu'elle voudrait tourner vers l'ailleurs, vers l'avenir, son regard anthracite. Devant l'immensité de ses prunelles se déroule le rideau de verre du dôme, une frontière aussi physique que psychologique, un miroir asymétrique pavé de ponts brûlés et de nids de cérastes ondoyantes. Il y a devant elle abysses insondables et océans infranchissables et pourtant, elle n'aspire qu'à glisser un ongle sur la paroi et la faire s'étioler sous ses doigts. Peut-être que dans l'immensité pavée de désolations les Hommes s'aimeront enfin comme frères... Puisque l'ordre et le bonheur immolent l'âme, peut-être le chaos et la désolation rebâtiront-ils les liens sectionnés. Nul ne recherche plus l'harmonie que celui qui sème l'entropie. Nul n'a plus besoin de ses frères que celui qui se tient, seul, au milieu de la guerre.
Que pensez-vous du Dôme ?
Un ergastule aux murs cristallins, une voûte où prolifèrent les méphitiques ambitions et les miasmes de l'arrivisme. Ce cloaque fut sa maison; un lieu de salvation où sa vie avait un sens et désormais, elle ne perçoit le dôme que comme le creuset de funestes consciences et de calamiteux despotismes. Elle se persuade qu'on y cultive la mégalomanie sous un soleil de verre, microcosmique serre où s'enracinent ronces métalliques, roses empoisonnées et plantes anthropophages, proliférant sous l'obsolescence des antiques gnoses et suivant les traces désuètes d'une ère jumelle où la guerre avait toujours sa place et l'inhumanité, son trône. Cette cage de cristal, elle a appris à la maudire. Ce nid vitrifié, elle a appris à le redouter comme on craint un espace hermétique où foisonnent vipères et nécrophages. Si elle n'aspire qu'à l'éclatement des frontières, ce n'est que pour déraciner le mal qui en ronge les fondements. Si elle n'aspire qu'à la ruine des barrières, ce n'est que pour dessoucher l'inhumanité méphistophélique qui s'y dissimule. Si elle n'aspire qu'à oxyder le métal de cette société barbare, ce n'est que pour en forger un plus rutilant encore... Puisque du trépas ne peut que surgir la vie et de la destruction ne peut éclore que la renaissance.
Quelle est votre mission au sein de la communauté (extérieure ou intérieure) ?
Souveraine en son royaume métallisé, elle souffle vie aux alliages, aux étincelles des torches et à l'étain des circuits, sinuant comme serpent entre les travées des engrenages et les sillons des courants électriques. Si la fatalité l'a arrachée aux théorèmes et aux paradigmes, aux laboratoires et aux cabinets de l'escient, ce n'est que pour l'avoir fait reine des ateliers et amirale des chaînes de montage. On dit à Factory Hall qu'il ne se fait de plus ingénieuse mécanicienne que la fille Sokolov, que sous ses doigts prennent vie les machines et que les flammes des forges répondent au chant de ses mains habiles. Les légendes soufflées à demi mots sont pourtant obscurcies par celles qui précèdent son alter ego et c'est sous le couvert d'un pseudonyme qu'elle s'adonne à l'architecture de la destruction, disséminant brasiers dans les usines d'un simple coup de pinceau sur le canevas du sabotage industriel. Dans l'œil vengeur de Rocket nul ne trouve grâce et c'est avec un acharnement zélote qu'elle joue au coryphée des circuits et au maestro des engrenages, faisant se nécroser projets scientifiques gouvernementaux et matériel appartenant à l'État, allant même jusqu'à annihiler les projets de son père et les dispositifs générés par la préscience paternelle. Nul ne trouve grâce aux yeux de la donzelle et les flammes de l'indigence ne l'ont que trop léchée pour qu'elle ne tourne le visage sclérosé de sa colère vers tous ceux qui ont sali le nom de Sokolov.
Croyez-vous au Dôme et à l'Animus Vox ?
Elle place sa foi dans les faits. Les croyances ne sont que vaines promesses s'étiolant sous un phonème venteux et trompeur chargé des blizzards de l'hiémal. Comment croire à l'infrastructure de la fatalité si l'on est l'architecte de sa propre existence ? Comment croire que nos pieds frappent les voliges d'un pont de verre lorsque la rouille se dissémine sous nos pas ? L'apophtegme paternelle lui a toujours enseigné de se faire conceptrice de son propre destin, d'en dessiner les rouages et d'en faire son design. Et elle a si longtemps fait s'animer les rouages et s'électrifier les circuits qu'elle ne pourrait croire en une intelligence supérieure sans discréditer tous les efforts engrangés dans ses recherches. Lorsqu'au sein du laboratoire on fait naître les possibles, la déité devient un concept aussi négligeable qu'une serrure sans clef...
Que pensez-vous de l'extérieur ?
Écrire ici (5 lignes minimum).

Décrire le caractère de votre personnage. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Aenean non lobortis nisl, et ornare nunc. Maecenas euismod velit in metus vestibulum malesuada. Integer vulputate pharetra nulla, at accumsan massa faucibus at. Etiam ornare justo eros, ac euismod odio rhoncus quis. Suspendisse nulla nulla, fermentum id odio et, suscipit ultricies tortor. Duis lorem elit, luctus in mi eu, convallis volutpat ipsum. Vestibulum eget ullamcorper leo, quis egestas leo. Nam vehicula, diam gravida pellentesque ultricies, risus elit feugiat nisi, nec egestas felis ex vel sem.

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« Les propergols nécessitent trop de ressources... Il faudrait fabriquer une soupape qui permettrait d'emmagasiner une pression plus grande ce qui réduirait considérablement la quantité de combustible nécessaire... » Le faciès paternel s'illumina des crayeuses lueurs de la fierté alors qu'il arrimait une paluche à l'épaule de son unique fille en guise d'approbation. Une dextre contracturée attachée à la tempe, elle tordait ses lippes en une grimace concentrée, réfléchissant à haute voix devant les catalyseurs et les fioles disposés dans l'aseptique laboratoire. Elle ne se souvenait plus du dernier repas qu'elle avait mangé, son épigastre crevé de vacuité lui rappelant sans cesse sa dérive alimentaire, mais elle n'en avait cure : l'éclat cuprique de l'inspiration ne pouvait attendre et risquait à tout moment de passer de l'état de brasier ardent à apyre fumant. « Tu penses à un catalyseur ? » Elle leva vers son père des prunelles auréolées d'anthracite, son minois se plissant sous l'effort de la réflexion. Après quelques minutes de silence, elle laissa fuser son phonème cristallin, une expression de triomphe calquée sur les aspérités de son visage séraphique : « Non, pas un catalyseur, une chambre de récupération ! » Elle quitta d'un bond l'étreinte de son siège, posant ses mains sur la table avec un sourire équivoque. « Les propergols laissent s'échapper une phénoménale quantité de gaz à très haute température... Si on pouvait récupérer les gaz expulsés... On pourrait réduire au maximum la perte d'énergie et réutiliser les gaz comprimés pour produire une seconde impulsion. » Viktor vint rejoindre sa fille, l'étreignant avec passion avant de nieller sur son visage un sourire gorgé de fierté. « Moi qui croyais que tu n'écoutais mes monologues que d'une oreille distraite... » Esquissant à son tour une expression ravie, elle cala sa tête dans le creux de l'épaule paternelle. Ces avancées permettraient enfin aux ouvriers d'utiliser des plateformes autopropulsées afin d'entretenir le dôme et d'en solidifier les assises. Et elle entrevoyait déjà les possibilités d'utiliser cette technologie pour faciliter l'existence de tous, de l'amélioration des dispositifs de chauffage à la récupération énergétique des méthodes plus traditionnelles. « Nous pourrions sauver des centaines de vie avec cette technologie... Mais j'ai l'impression que le but de nos efforts sera détourné. »

Zeitgeist IRL j'ai 25 ans. Je suis là 4 jours par semaine. J'ai connu After Us grâce à Bazzart et j'utilise Lights Poxleitner comme avatar.