Papers please Nom complet : Eleni Kiriaki, ses parents ont renoncé à la fantaisie de lui accoler un second prénom, pourquoi faire après tout ?   Âge : 36 ans   Statut : Célibataire, les enfants dont elle s'occupe lui suffisent comme s'ils étaient les siens, et peut-être étrangement pour quelqu'un qui donne autant d'amour elle n'a encore pas trouvé la bonne personne.   Nationalité : Grecque   Groupe & Rang : Animus Vox - Mercy ici.   Métier : Éducatrice dans un orphelinat   Qualitésiciet làpar icipuis là Défautsiciet làpar icipuis là

  Depuis quand résidez-vous/n'êtes-vous plus au dôme ?
Eleni a toujours vécu au Dôme et n'en est même jamais sortie. Née parmi les alpha, elle a toujours été à l'abri de la dure vie des immigrants ou des wastelanders, même si cela ne l'a pas empêché de leur tendre la main. Elle n'a aucun désir de quitter le Dôme et ne voit aucune raison qui pourrait l'y pousser réellement. Son destin est d'y rester, elle y croit fermement.

  Que pensez-vous du Dôme ?
Eleni a pu entendre s'élever des critiques murmurées, mais si elle peut parfois ne pas être en accord sur la manière dont il est dirigé, le Dôme est leur seul espoir. On peut y survivre à l'extérieur, elle le sait bien mais elle a aussi vu les traumatismes, l'état dans lequel arrivent la plupart des réfugiés. Ici, leur vie n'est pas opulente pour les plus pauvres et elle comprend que certains voient l'extérieur comme un eldorado. Mais pas elle. Tant qu'il y aura l'hiver nucléaire, tant que la terre ne sera pas purifiée, rien d'autre que le Dôme ne peut garantir la survie de leur espèce. N'est-ce pas ce qui compte ? La survie de l'espèce pour qu'un jour elle puisse de nouveau croître sous la lumière du soleil ?

  Quelle est votre mission au sein de la communauté (extérieure ou intérieure) ?
Eleni est éducatrice dans un orphelinat, celui là même que sa mère dirigeait. Peu ambitieuse, elle est entièrement tournée vers son prochain, et son amour des enfants la pousse à leur dédier tout son temps et ses capacités. Elle est toujours prête à donner un coup de main pour aider les plus démunis et les immigrés. Ses compétences de soin ont beau être des plus simples, elle doit régulièrement y recourir et elle est très appréciée pour cela. Son dévouement ont été plusieurs fois remarqués, et elle est en très bonne position pour devenir directrice, une fonction qui ne l'intéresse que très moyennement puisque c'est surtout le soin direct des orphelins qu'elle affectionne, bien qu'à un tel poste elle ferait tout pour changer et améliorer les conditions de vie.

  Croyez-vous au Dôme et à l'Animus Vox ?
Eleni a toujours eu la foi, même si son père plus cartésien n'en a jamais trop pensé quoi que ce soit, il l'a toujours laissé faire, parce qu'elle lui rappelai sa femme. Lorsqu'elle a été appelée à rejoindre l'Animus Vox, elle n'hésita pas un instant, elle savait que c'était ce qu'elle voulait faire même si si elle n'avait pas été appelée elle aurait tout fait pour faire carrière en tant que médecin. Croire à l'Animus Vox a toujours été une évidence, tout comme croire au Dôme. Ces dernières années toutefois, des rencontres lui ont ouvert les yeux et l'on amené à critiquer bien que jamais ouvertement certaines politiques de gestion du dôme et notamment des immigrants. Elle reste toutefois persuadée qu'il n'y a rien à y faire et que le Dôme ne peut qu'être leur salut à tous.

  Que pensez-vous de l'extérieur ?
Eleni n'a jamais mis les pieds à l'extérieur. Pourquoi refuser le Dôme et s'exposer à une vie plus dangereuse, plus misérable, et tellement plus solitaire et démunie ? Sans compter les atroces souffrances qu'inflige la radioactivité, non sans façon. Elle a même du mal à comprendre ceux qui veulent vivre ainsi à l'extérieur. Elle comprend le désir de liberté et elle même parfois rêve d'un monde où ils n'auraient plus le Dôme mais même dans ses rêves les plus fous et secrets, le Dôme ne serait que devenu l'atmosphère d'une Terre toute entière purifiée. La liberté si elle doit s'accompagner de la souffrance et de la peur ne peut pas être savourée à ses yeux et n'est qu'un rêve inaccessible.





On a toujours dit d'Eleni qu'elle était une gentille fille, une brave petite. C'est vrai que ce qui la caractérise le plus est sa bonté, son abnégation, sa tendance à vouloir aider les autres et à les faire passer avant elle même. Elle a toujours été dévouée aux causes qui lui tenaient à coeur, tendre, attentionné. Elle est la parfaite confidente, l'épaule sur laquelle pleurer ou se reposer. Pourtant, toute gentille qu'elle soit, elle n'en est en rien effacée et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense quitte à parfois être mordante, vive dans ses raisonnements et impitoyable. Toutefois, elle peut parfois se montrer assez influençable, un peu trop sensible ce qui lui a valu de belles déconfitures par le passé, et beaucoup de déceptions qui l'ont aujourd'hui rendu plus méfiante lorsqu'il s'agit de s'ouvrir réellement ou pire, de donner son coeur. Les années passant ont fait payer leur tribut à l'enthousiasme aveugle de la jeune femme, heureusement travailler aulprès d'enfants lui permet de la pousser à ne pas perdre la chaleur et la douceur qui la caractérisent. Pour eux, elle doit rester un rayon de joie et de réconfort, parce qu'elle sait ce qui se passe pour la plupart lorsqu'ils quittent l'orpheliant, et il y a bien des raisons de désespérer, mais c'est quelque chose qu'Eleni ne fait que lorsque plus personne ne peut la voir, l'entendre, ou même soupçonner ce qu'elle pense vraiment, plus complexe et secrète que ce qu'elle laisse paraître.
Elle n'a peut-être jamais été brillante, particulièrement douée avec ses mains ou retors et capable de monter des schémas de grande envergure. Mais se montrer créative par rapport à un problème, savoir influencer quelqu'un ou obtenir des faveurs reste dans ses cordes et lui permet de survivre. On a beau porter son coeur devant soi, cela ne veut pas dire que l'on ne sait pas prendre des coups, ou que l'on ne saurait pas défendre comme une tigresse ceux que l'on aime. Et lorsqu'il s'agit d'être protectrice, Eleni ne recule devant rien, tout comme pour s'assurer de la survie des enfants sous sa garde. Si elle n'a jamais été mère, personne n'imaginerait se mettre entre elle et ceux qu'elle considère comme sa propre progéniture.
Eleni est peut-être prompte à aider, sa confiance aveugle se gagne difficilement. Elle est plutôt du genre à difficilement croire les belles paroles et il serait bien peu réfléchi que de la penser naïve parce qu'elle semble douce et gentille. Si elle travaille avec des enfants, c'est bien parce qu'elle croit qu'ils ne sont que les plus aptes à ne pas faire preuve des vices humains, pas encore du moins, et que les en protéger le plus longtemps possible fera d'eux une nouvelle génération plus à même de conduire leur espèce vers une survie et une vie plus raisonnée.
Si elle a le sourire facile, il ne faut pas croire qu'il soit toujours sincère. Eleni a toujours été consciente de la chance qu'elle avait d'être née et de vivre dans le dôme relativement épargnée face au sort de bien d'autres. Pourtant, si elle est optimiste et se fait un devoir d'être celle qui semble ne jamais perdre pied ou renoncer, elle n'en est pas moins assailli parfois par les doutes, par la peur, ou la solitude qu'elle craint plus que tout.


 


Eleni regardait jouer autour d'elle les enfants, piaillant, se roulant par terre, certains venant se cacher derrière elle pour échapper à un petit camarade pénible. Elle prit un des garçonnet dans ses bras pendant qu'elle surveillait le reste des orphelins sous sa charge. Cela n'empêchait pas ses pensées de vagabonder sans que son attention ne baisse. Sa vie avait pris un drôle de chemin, et il aurait pu en être autrement si facilement.

Petros Kiriaki était un excellent chirurgien, spécialisé dans la pédiatrie, et c'est ce qui l'amena à connaître la mère d'Eleni qui travaillait à l'orphelinat. Tous deux alphas, leur mariage fut plus ou moins arrangés. Disons qu'il arrangeait tout le monde, et les deux époux s'appréciaient suffisamment pour ne pas risquer de contrarier leur famille. Leur permis de procréer ne mit pas si longtemps à arriver, mais la naissance d'Eleni se fit quelque peu attendre.
Eleni reposa le jeune garçon alors qu'une petite fille se jetait dans ses bras en pleurs. Eleni lança un regard mauvais à une autre fillette qui avait du lui dire quelque chose de particulièrement méchant au vu des larmes. Eleni la laissa venir sur ses genoux, arrangeant ses cheveux, lui murmurant des mots d'apaisement jusqu'à ce qu'elle se calme.
Elle avait bien faillit devenir comme eux. Certains avaient perdus leurs parents emportés par les maladies, les accidents. Mourir en couche était de plus en plus une triste réalité. Mais certains comme la petite fille dans ses bras avaient vu ses parents condamnés parce qu'ils avaient eu un second enfant. Et Eleni avait bien failli être cette petite fille.
Ce genre de drame touchait tout le monde, et quand au retour d'une expédition à l'extérieur pour rassembler de la nourriture, sa mère était revenue et s'était découverte dans la foulée enceinte, il n'y avait guère eu de choix. Bien sûr, Eleni n'avait rien su, elle n'avait que deux ans, et les rapports indiquaient que sa mère avait été perdue lors d'une sortie. La vérité était qu'elle avait rejoint l'homme qu'elle aimait et dont elle portait l'enfant, laissant derrière Eleni et son père qu'elle aurait condamné à mourir pour sa faute. Eleni aurait été dans cet orphelinat avec bien moins de chances de s'en sortir. Quelque part, elle avait agit avec courage, et avec amour, c'était ce qu'elle se disait. Peut-être avait-elle été heureuse hors du Dôme, avec l'homme qu'elle aimait. Eleni était bien consciente que les mariages comme ceux de ces parents aboutissaient rarement à l'amour tel qu'on l'idéalisait, mais ils avaient eu la chance d'être amis. Cela rendait encore un peu triste Eleni d'y penser, parce qu'à ses yeux, il ne pouvait y avoir de vie en dehors du Dôme. Parfois, elle se demandait si elle était en vie, si l'enfant avait survécu... Le squelette dans le placard, elle ne l'avait découvert que bien après, son père lui avait avoué la vérité, une vérité qu'elle avait longtemps eu du mal à comprendre.

La cloche sonna et, disciplinés par pour certains des années d'obéissance, les enfants firent silence et se regroupèrent autour d'Eleni qui les conduisit en file indienne jusqu'au hangar dans lequel ils allaient effectuer la prière. La liturgie, Eleni la connaissait, les prières elle les récitait comme ceux pour qui le rituel est ancré profondément. A ses seize ans, elle avait quitté son père et était rentré dans l'Animus Vox. Cinq ans d'apprentissage qui allaient la façonner. Elle avait toujours eu la foi, malgré son père des plus cartésiens. Sa voie semblait toute tracée, son caractère en faisait une parfaite Animus Vox, de ceux qui au bas de l'échelle agissaient au plus près des citoyens de tous rangs. Douce et attentive, suivant aussi les traces de sa mère, Eleni avait toujours voulu donner, donner aux enfants qui avaient eu moins de chance qu'elle. A la sortie de son apprentissage, elle était devenue éducatrice dans l'orphelinat, mais ne s'arrêtait jamais. Elle était partout où elle pouvait être utile et surtout auprès des immigrants et des oméga. Elle donnait sans attendre en retour. Elle savait bien que si elle l'avait voulu elle aurait pu prêcher, elle aurait même peut-être pu accéder à des fonctions importantes, et avait un physique qui, développé et en s'y concentrant, l'aurait sans problème amené dans la garde si elle l'avait voulu, ses idées étaient suffisamment fortes et arrêtées. Mais tout ce qu'elle avait toujours voulu, c'était dédier sa vie aux autres. Et au sortir de son apprentissage, c'était ce qu'elle avait fait. Educatrice à l'orphelinat lui plaisait.

Mais petit à petit, certaines choses avaient fini par ternir son regard. Elle si idéaliste s'était découverte peu à peu moins optimiste. Elle les voyait, ses gamins au sortir de l'orphelinat, se retrouver sans rien pour bon nombre d'entre eux. Elle voyait les immigrés se battre pour devenir des citoyens de secondes zones. Elle avait vu les privations s'installer, les écarts se creuser. Elle avait finit par réaliser qu'elle avait été une des privilégiés, et si elle combattait cet état de fait en donnant sans cesse d'elle-même, elle finit par devenir amère. Bien sûr, pas devant les autres. On comptait sur elle, elle était l'optimiste, la douce Eleni, celle aux convictions si fortes qu'elle était le bâton pour celui qui chancellait. Jamais elle ne remit en doute sa foi, le Dôme, l'Animus. Mais la gestion de la situation lui semblait bien peu appropriée. Mais qui était-elle pour critiquer, elle qui n'avait jamais eu à se soucier de rien, elle qui avait été suffisamment privilégiée pour n'avoir qu'à se préoccuper de son prochain ? Elle n'avait pas le droit à la parole à ses yeux, et était bien trop lâche pour oser faire entendre sa voix.


 

Kellen IRL j'ai 22 ans. Je suis là 3-4 jours par semaine. J'ai connu After Us grâce à Alan, Nephtys et Jarek... Oui oui sans se concerter, tout le monde est venu me chercher... et j'utilise Evangeline Lilly comme avatar.

 

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